Toute une chirurgie plastique au hockey!

Saviez-vous que chaque hockeyeur transporte en moyenne l’équivalent de 20 livres d’équipement protecteur sur lui? Pas mal! On parle d’environ 40 livres pour un gardien de but. Dire que les anciens uniformes pesaient davantage. Ouf!

Que d’évolution dans ce sport de glace où les joueurs n’avaient à l’époque aucune jambière ni casque. Ceux-ci se suffisaient alors de patins, des gants de cuir et de lourds chandails de laine pour jouer sur la patinoire, dehors. Voilà, c’était tout.

Arrivent ensuite les jambières et les protège-genoux. Par mesure de prudence, plusieurs cerbères prirent l’habitude d’ajouter des journaux en guise de protection supplémentaire. Les plus vieux en parlent encore aujourd’hui! Jacques Plante racontait que dans son enfance, ses genoux étaient protégés avec des sacs de patates vides et rembourrés avec du chiffons. Amusant!

En 1958, le polyéthylène à haute densité vient transformer le marché du hockey. Ce nouveau plastique développé en Allemagne allait donner place à un équipement plus rigide et résistant et mettre au rancart l’équipement fait de fibres vulcanisées et de cuir. Du même coup, les chandails aux fibres synthétiques, plus légers et confortables, deviennent la norme. Aujourd'hui, l’équipement de protection des hockeyeurs bien qu’imposant est cependant léger et flexible, et ce, grâce aux attributs du plastique.

Le port du casque, rendu obligatoire au cours des années soixante-dixqu’en 1979, est lui aussi souvent assorti d’une visière faite en polycarbonate transparent ou d’une grille, c’est selon. Les casques de gardien de but, davantage sophistiqué, sont souvent fabriqués avec le même polymère que celui utilisé pour les gilets pare-balles. Ce matériel se retrouve également dans la chaussure du patin.

Même les bandes de la patinoire sont aujourd’hui fabriquées en fibre de verre, en plus d’amortir l’impact des rondelles, de même pour les baies vitrées. Vive le plastique au hockey!